La psychothérapie d’orientation systémique 

La psychothérapie systémique considère la personne à la fois dans sa singularité et dans les relations qu’elle entretient avec son entourage. Elle s’intéresse aux interactions, aux contextes familiaux, sociaux et culturels dans lesquels chacun évolue. 

Une approche centrée sur les liens 

Cette approche part du principe que les difficultés psychiques ou comportementales ne peuvent être comprises isolément. Elles sont souvent liées à des schémas relationnels, à des dynamiques invisibles mais puissantes qui influencent notre manière de vivre, de penser, d’agir. Chaque individu cherche un équilibre entre ses besoins, ses émotions, ses relations. Mais parfois, les stratégies mises en place pour maintenir cet équilibre deviennent sources de souffrance. La thérapie systémique propose alors d’explorer ces mécanismes pour identifier ce qui pourrait être ajusté.

Un changement dans le système, un changement global 

Modifier un élément dans le système relationnel d’une personne peut transformer l’ensemble de la dynamique. La thérapie systémique s’appuie sur cette idée : en travaillant sur les interactions, il devient possible de faire évoluer les situations, les comportements, les ressentis. 

Une vision globale de la personne 

L’être humain est en interaction constante avec son environnement : famille, couple, travail, société, culture, nature… Ces relations ne sont pas linéaires. Il n’y a pas de cause unique, mais un enchevêtrement d’influences réciproques. En thérapie, je m’adresse à la personne en tant qu’individu, mais aussi comme membre de différents systèmes relationnels. Parfois, je reçois également les couples ou les familles, en tenant compte de la dynamique propre à chaque groupe. 

Ce qui est en thérapie systémique
  • Le contexte familial, social et culturel
  • Le fonctionnement des couples et des familles
  • Les ressources et les besoins de chacun
  • Les modes de communication et les règles de vie
  • Les rôles et les valeurs
  • L’histoire familiale et les solutions déjà tentées
Je ne propose pas de solutions toutes faites, ni de grilles de normalisation. Mon engagement est d’accompagner chaque personne, chaque couple ou chaque famille à trouver son propre chemin, avec respect, écoute et bienveillance
Cadre déontologique et confidentialité 

L’exercice de la psychologie est encadré par un code de déontologie rigoureux, dont l’objectif est de garantir l’éthique, la qualité des prestations psychologiques et la protection du public. Comme le stipule l’article 2, alinéa 2 des statuts de la Fédération Suisse des Psychologues (FSP), ce cadre vise à prévenir toute utilisation abusive de la psychologie.

Les psychologues sont soumis au secret de fonction. Cela signifie que toutes les informations partagées en consultation sont strictement confidentielles. Elles ne peuvent être transmises à des tiers qu’avec le consentement explicite du ou de la patiente, sauf dans des cas exceptionnels prévus par la loi (par exemple, lorsqu’il existe une obligation légale d’informer les autorités).

Les psychologues sont également tenus de respecter la Loi fédérale sur la protection des données (LPD), qui encadre la manière dont les données personnelles sont collectées, traitées et conservées. À ce sujet, un document est fourni lors de la première séance.
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